Le système de mesures de sauvegarde demeure l’un des principaux sujets de discussion entre les usines et les distributeurs.
Cela se vérifie d’autant plus que la Commission européenne devrait prochainement confirmer le système de quotas existant pour une période minimale de trois ans. Cette question a été abordée la semaine dernière lors de la conférence annuelle Bilanci d’Acciaio qui s’est tenue à Brescia, dans le Nord de l’Italie.
Les usines et distributeurs doivent s’entendre
Mario Caldonazzo, pdg de Finaverdi et Tommaso Sandrini, président d’Assofermet, l’association italienne des sociétés du secteur de la distribution et du pré-traitement des produits sidérurgiques, ont convenu de la nécessité pour les usines et distributeurs de s’entendre sur le sujet.
Les deux parties restent toutefois divisées quant au système actuellement en place.
Mario Caldonazzo est défavorable à la position des distributeurs et centres de service européens. De l’avis du patron de Finaverdi, le système de sauvegarde actuel ne doit pas être qualifié de protectionnisme, mais simplement de mesure visant à établir des règles du jeu équitables pour les aciéristes de l’Union européenne. .
Mario Caldonazzo: certains distributeurs favorisent les importations
Il a précisé que les aciéristes européens avaient intégré leur activité en aval dans la distribution étant donné qu’au cours des dernières années, certains distributeurs étaient devenus un vecteur d’importations.
Si Tommaso Sandrini souhaite également trouver un terrain d’entente, il considère toutefois que le système de sauvegarde ne répond pas favorablement à un véritable problème.
« Les mesures de sauvegarde doivent être instaurées si le secteur est confronté à des difficultés. Ce n’est pas le cas en ce moment dans la mesure où les aciéristes dégagent des marges satisfaisantes », a observé le président d’Assofermet.
Les deux dirigeants se sont accordés à dire que les barrières commerciales représenteraient le principal problème pour le marché de l’acier au début de l’année prochaine à la faveur de fondamentaux relativement positifs en dépit de signes de ralentissement observés sur des secteurs clés tels que l’automobile.
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Outre-Rhin, les prix de transaction portant sur les tôles ont accusé un repli sur fond d’achats léthargiques et d’incertitudes politiques pesant sur le lancement de nouveaux projets.
En ce début novembre, l’activité pâtit à la fois du niveau élevé des stocks et de la contraction de la demande.
« Les stockistes ne vont pas s’approvisionner pour une livraison en 2018 au vu des stocks conséquents – couvrant une demande pour une période de 6 à 7 mois, comparativement à 3 mois habituellement -, » a commenté un producteur tchèque.
Dans ce contexte, les producteurs allemands ont revu leurs offres légèrement à la baisse, de l’ordre de 10 €/t, à 600-610 €/t sur deux semaines, pour une livraison décembrejanvier.
Il convient toutefois de mentionner que les contrats ont majoritairement été conclus dans le bas de cette fourchette.
Le marché a pâti de la crise politique
Les problèmes politiques ont également pénalisé l’activité. De fait, les récentes élections qui se sont tenues dans le Land de Hesse (centreouest) et la décision inattendue d’Angela Merkel renonçant à se représenter à la présidence de son parti, la CDU, et à ne pas briguer un nouveau mandat de chancelière en 2021, a accru les incertitudes. Les investissements programmés pourraient désormais mis en suspens.
Sur la période, les relamineurs européens ont réduit leurs offres vers l’Allemagne de 15 à 20 €/t, selon le fournisseur. Actuellement, les offres émanant d’Europe centrale et de l’Est de l’Europe oscillent entre 550 et 580 €/t départ usine tandis que celles provenant d’Italie se situent entre 560 et 575 €/t départ usine. La plupart des transactions sont scellées dans la partie inférieure de cette marge.
Des prix stables à court terme ?
Des experts considèrent que les relamineurs ne seront pas en mesure de maintenir leurs prix, « notamment en raison du repli des prix du brame qui devrait favoriser un nouveau recul de ceux des tôles », a observé un trader rhénan. Les prix devraient rester stables à court terme, une réduction temporaire n’étant pas à exclure si les usines doivent remplir un carnet de commandes.
« Nous ne souhaitons pas diminuer nos prix et j’espère que les autres producteurs domestiques nous emboîterons le pas. », d’après un producteur européen. Toutefois, certains professionnels tablent sur une baisse ce mois-ci.
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Les producteurs nordouest européens de coils laminé à chaud ont vu leurs marges se resserrer en octobre, à un plus bas inégalé depuis le premier trimestre.
Une situation attribuable à l’accroissement des coûts du minerai de fer et de ceux du charbon métallurgique ainsi qu’à la contraction des prix de l’acier, selon une étude réalisée par S&P Global Platts.
Dans la région, les marges portant sur le coil laminé à chaud ont chuté à 301,1 $/t en octobre, comparativement à 322,67 $/t en septembre.
La marge estimée oscillait entre 317 $/t et 332 $/t fob entre avril et septembre. La hausse des prix des matières premières, associée à l’essoufflement des prix de l’acier, a vu les marges s’effondrer à leur plus bas point depuis février.
Ceci repose sur des estimations basées sur une utilisation normale d’une gamme de produits de minerai de fer, de charbon à coke, de ferrailles ainsi qu’aux prix de référence du coil laminé à chaud établis par Platts TSI pour la région de la Ruhr.
Les intrants de minerai de fer, composés de 62% de fines de minerai de fer (20%) et de 65% de fines de minerai de fer (30%), de minerai en morceaux (20%) et de pellets de minerai de fer (30%), montrent la préférence des usines locales pour le minerai de qualité supérieure. Ceci est destiné à produire des taux plus élevés de fonte brute et à réduire les coûts environnementaux.
Les fourneaux utilisant des quantités plus importantes de morceaux de minerai de fer au détriment des pellets pourraient avoir enregistré des marges plus élevées.
Toutefois, l’écart important entre les prix des pellets et ceux des morceaux de minerai de fer a incité les usines à utiliser les morceaux dans la mesure du possible, en raison de la qualité, de la disponibilité et de la protection de l’environnement.
Si les aciéries avaient utilisé un ratio intrant de 40% de morceaux de minerai de fer et de 10% de pellets avec la même composition de fines de minerai de fer, elles auraient enregistré des marges de 310,70 $/t le mois dernier.
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Major Indian steelmaker Tata Steel is looking to divest some electrical steel facilities as part of the current merger process between Tata Steel Europe and Thyssenkrupp, following concerns expressed by the European Commission, Tata Steel executives said Tuesday at a press conference.
Earlier this year Tata Steel Europe announced it planned to sell some of its business units, including UK electrical steel producer Cogent, and some packaging facilities as part of a drive to divest noncore assets and boost sustainability at its key European steel strip producing operations at IJmuiden and Port Talbot, ahead of its planned merger with Thyssenkrupp.
Tata has electrical steel units in the UK and Canada and its potential divestments in this area will “prevent overlap” with Thyssenkrupp, Koushik Chatterjee, Tata’s executive director and chief financial officer, told reporters in Mumbai Tuesday. The company has now closed the sale of German aluminum roofing and cladding business Kalzip, he said.
These moves come amid a “constructive engagement with the European Commission and Thyssenkrupp” as the EC has now entered a phase two review of the proposed merger, expected to last 90 working days, said Chatterjee and Tata Steel CEO T.V. Narendran.
The proposed merger is supported by many industry players, according to the executives. “The industrial logic and rationale remains very strong for a consolidation in Europe,” Chatterjee said. “This is the right rationale … for the sustainability of the entire business.”
Tata reported strong financial and operational results in the quarter ending September 30.
Consolidated deliveries grew by 13% quarter on quarter and 15% year on year to 7.42 million mt. Increased sales to the automotive and industrial products segments led the company, India’s second-largest private sector steel producer, to report consolidated net profit of Rupees 3,116 crores in the September quarter, up 206% from Rupees 1,018 crores in the year-ago period. The company attributed this to better sales and stronger steel prices in a traditionally weak quarter.
Narendran said more protectionist trade measures in the steel sector globally had had less impact than expected on the company due to strong domestic steel demand in both India and China. While steel exports from both India and China into the EU had fallen, the CEO expressed some concern over how Turkish steel had stepped into that space, having been diverted from the US market as a result of tariffs.
At the same time India’s weak rupee had given India some “comfort” against high steel import levels, he said.
Tata has captive iron ore mines in India and is not a market player in iron ore. However, Tata sees huge potential to boost the mining industry in India, and changes in government policy in this area are “encouraging,” said Narendran.
— Diana Kinch
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The European Commission has extended the deadline for the Thyssenkrupp and Tata Steel Europe merger by four days to March 23, 2019, according to a note on the EC’s website.
The EC opened a detailed antitrust review on October 30 following a preliminary review with an initial deadline of March 19.
“At this stage, the Commission is concerned that, following the transaction, customers would face a reduced choice in suppliers, as well as higher prices. These customers include various European companies, ranging from major corporations to numerous small and medium-size enterprises,” the EC said.
The issues regard primarily flat carbon steel for automotive applications, metallic coated steel for packaging, and grain-oriented electrical steel.
The EC invited interested third parties to submit their opinions on the merger last week.
TK and Tata notified the EC on September 25 of the transaction, but did not submit commitments during the initial investigation to address concerns.
If the merger is approved it will create Europe’s second-biggest steelmaker, behind ArcelorMittal, producing 21 million mt/year.
TK will receive a greater share of the proceeds in the event of an initial public offering, at a ratio of 55:45. Moreover, TK has the right to decide on the timing of any IPO.
The headquarters will be in the Amsterdam area and there will be a two-tier structure consisting of a supervisory board and a management board with three members from each company.
Laura Varriale
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