Les producteurs nordouest européens de coils laminé à chaud ont vu leurs marges se resserrer en octobre, à un plus bas inégalé depuis le premier trimestre.
Une situation attribuable à l’accroissement des coûts du minerai de fer et de ceux du charbon métallurgique ainsi qu’à la contraction des prix de l’acier, selon une étude réalisée par S&P Global Platts.
Dans la région, les marges portant sur le coil laminé à chaud ont chuté à 301,1 $/t en octobre, comparativement à 322,67 $/t en septembre.
La marge estimée oscillait entre 317 $/t et 332 $/t fob entre avril et septembre. La hausse des prix des matières premières, associée à l’essoufflement des prix de l’acier, a vu les marges s’effondrer à leur plus bas point depuis février.
Ceci repose sur des estimations basées sur une utilisation normale d’une gamme de produits de minerai de fer, de charbon à coke, de ferrailles ainsi qu’aux prix de référence du coil laminé à chaud établis par Platts TSI pour la région de la Ruhr.
Les intrants de minerai de fer, composés de 62% de fines de minerai de fer (20%) et de 65% de fines de minerai de fer (30%), de minerai en morceaux (20%) et de pellets de minerai de fer (30%), montrent la préférence des usines locales pour le minerai de qualité supérieure. Ceci est destiné à produire des taux plus élevés de fonte brute et à réduire les coûts environnementaux.
Les fourneaux utilisant des quantités plus importantes de morceaux de minerai de fer au détriment des pellets pourraient avoir enregistré des marges plus élevées.
Toutefois, l’écart important entre les prix des pellets et ceux des morceaux de minerai de fer a incité les usines à utiliser les morceaux dans la mesure du possible, en raison de la qualité, de la disponibilité et de la protection de l’environnement.
Si les aciéries avaient utilisé un ratio intrant de 40% de morceaux de minerai de fer et de 10% de pellets avec la même composition de fines de minerai de fer, elles auraient enregistré des marges de 310,70 $/t le mois dernier.