Télétravail chez PSA : une phase test sera lancée sur quatre établissements en septembre

Suite à la réunion du 7 juillet entre la direction de PSA et les organisations syndicales, il a été décidé de tester le dispositif de télétravail à 70% du temps pour le personnel tertiaire des sites de Sochaux-Belchamp, Carrières-sous-Poissy, Poissy et Vélizy.

Auteur : Xavier Champagne

Dans le cadre de son projet “New Era for Agility”, le groupe PSA souhaite généraliser le télétravail de 3,5 et 4 jours par semaine pour ses 40.000 salariés administratifs, commerciaux et R&D, dont 18.000 en France (sur un total de 200.000 dans le monde).
La troisième réunion, organisée le 7 juillet dernier, entre la direction et les organisations syndicales, a débouché sur la mise en place d’un calendrier de déploiement, dans le cadre d’une “démarche progressive, sans passage en force en passant par une phase de test”, indique la CFE-CGC qui militait pour cette approche.

Ainsi, après la phase 1 actuelle qui se terminera en août et qui repose sur un télétravail exceptionnel lié au Covid, une seconde phase est prévue, en septembre et octobre “d’implémentation mondiale, avec des spécificités et dans une logique d’ajustements”, a déclaré jeudi à l’AFP Xavier Chéreau, DRH du groupe PSA. Pour les salariés concernés, l’organisation du travail sera “répartie entre 70% de travail à distance et 30% en présentiel, en tenant compte des spécificités individuelles“, précise-t-il.

En France, cette période de test concernera le personnel tertiaire des sites de Sochaux-Belchamp, Carrières-sous-Poissy, Poissy et Vélizy.
Les modalités de cette expérimentation restent à définir entre les organisations syndicales et la direction dans les jours venir”, indique la CFE-CGC. “Le sujet du coût pour le télétravailleur devra notammentt être abordé pendant cette phase test”, souligne le syndicat qui demande des primes d’installation et mensuelles qui correspondent aux dépenses réelles du télétravailleur. “PSA devra aussi proposer des moyens pour mettre en place un poste de travail à domicile identique à celui sur site”, dit-il.

Une prochaine réunion aura lieu le 16 juillet, pour encore aborder des sujets cruciaux comme “les horaires du télétravailleur, les règles de déconnexion entre vie professionnelle et personnelle, le suivi des risques psycho-sociaux, le développement de nouveaux liens sociaux sur site et en télétravail et les nouveaux modes de management hiérarchique et transversal”, souligne le syndicat.